Au moyen de materiaux élèmentaires assemblés de façon sommaire, SJB présente des pieces qui ne se rapportent qu’ a elles-même.  Les unes et les autres se côtoyent, tout dialogue, confrontation ou comparaison n’ etant dûs qu’ a leur situation du moment.
Une longue sculpture ou plutôt structure (lattes en bois, serre-joints) horizontale et proche du sol traverse l’ espace et fait à peine la distinction entre le socle et les deux pièces qu’ elle porte ou soutient. Celles-ci, également en bois, sont enduites de plâtre pigmenté d’un blue ciel qui tend vers l’ immatériel. Cette pièce etant limitée dans sa dimension par celle de l’ espace où elle se trouve, laisse une impression de maquette.
Au mur, des formes rembourrées, en papier brun, brillant ou mat, sont rassemblées, reliées et virtualisent ainsi l’ espace en le concentrant à l’ intérieur d’ elles-même.
Une grande aquarelle s’ étale monumentale et douce à la fois conférant une légèreté au silence.
Dans le “ cabinet” attenant à l’ expostion, SJB présente un choix de dessins dont la variété des discours plus ou moins eloignés tend  à montrer l “ouverture” (ou l’ “ecart”) qui sous-tend l’ en semble de son travail.